Le parcours de soins coordonnés, instauré en 2004 et mis en place en 2005 par l’Assurance maladie, repose sur la déclaration d'un médecin traitant. D'après l'Assurance maladie, en 2020, près de 5,4 millions de Français n'avaient pas de médecin traitant, soit près d'un Français sur dix. Ce médecin désigné par le patient est pourtant son interlocuteur privilégié. Parce qu’il le suit dans la durée, il peut assurer une médecine préventive de qualité : selon l’âge du patient, il l’informe des dépistages à effectuer, met à jour son carnet de vaccinations, lui prodigue des conseils en nutrition… Il l’oriente, si nécessaire, vers d’autres professionnels de santé. Le dossier médical (résultats d’analyse, diagnostics, traitements…) est mis à jour par ses soins.
Des pénalités financières hors parcours de soins
Outre une meilleure prévention et des soins plus adaptés, le suivi par le médecin traitant permet d’éviter des pénalités financières. En effet, l’Assurance maladie ne vous rembourse que 30 % (contre 70 % si votre médecin est déclaré) du tarif de la consultation. C’est dire si vous avez tout intérêt à le faire !
Une déclaration toute simple
Vous pouvez remplir et signer avec votre médecin le formulaire S 3704 avant de l’envoyer à votre caisse d’Assurance maladie. Mais vous pouvez aussi effectuer la déclaration en ligne chez votre médecin avec votre carte Vitale.
Des spécialistes accessibles en direct
Ophtalmologistes, dentistes, stomatologues, gynécologues, psychiatres n’ont pas besoin de la recommandation du médecin traitant pour des soins et suivis ordinaires. Les urgences médicales sont aussi des exceptions au parcours de soins. Dans ce cas, aucune pénalité n'est appliquée !

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Article mis à jour en mai 2022