Catherine Naudin, championne de para-badminton : « Le sport une thérapie »

Catherine Naudin souffre d’une maladie musculaire évolutive, qui a été diagnostiquée en 2012. « J’en perçois les conséquences dans ma vie de tous les jours. Je ne peux plus me baisser, ni me relever si je suis à genoux. Porter des charges lourdes m’est difficile. » Elle est aussi atteinte dans sa motricité fine, par exemple, pour ouvrir l’opercule d’un yaourt. Enfin, lorsqu’elle est au volant, Catherine Naudin doit faire de nombreux arrêts pour se reposer.

Des techniques pour compenser le handicap

Dans le sport, aussi, pour compenser les limites induites par son handicap, Catherine Naudin a adapté sa technique de jeu. En compétition, elle joue sur un demi-terrain, ce qui réduit la distance à parcourir dans une partie de para-badminton. « Le dégagement sur le terrain, c’est mon point faible. C’est pourquoi, en entrainement, j’exerce intensément mon déplacement en pas chassés. » Quand elle se rend chez son kinésithérapeute, à Tours, cinq fois par semaine, Catherine elle travaille sa mobilité.

Travailler ses muscles au quotidien

Pour rester en forme et garder ses capacités motrices intactes, Catherine Naudin doit en effet travailler ses muscles tous les jours. « Le kiné m’aide à les assouplir, parce qu’ils sont très raides. La mobilisation quotidienne des bras et des jambes me permet d’éviter les crampes et la spasticité, qui est la résistance involontaire à un mouvement, induite par ma maladie. » C’est une discipline que Catherine Naudin devra garder jusqu’à la fin de ses jours, compte tenu de l’évolution lente et progressive de la maladie.

Toujours en action

« Je vis constamment avec la douleur, plus ou moins intense selon les jours. Il n’y a pas de solution miracle ! » Indépendante, Catherine Naudin fait tout elle-même à la maison, mais elle est parfois aidée par son fils et sa belle-fille, aide-soignante. « Quand je ne peux pas faire le ménage ou les courses, ils viennent m’aider, surtout si je suis fatiguée. Je fais appel à eux pour porter des lourdes charges, par exemple. » Et quand la maladie l’empêche de marcher, Catherine utilise son fauteuil roulant pour se déplacer. Mais elle reste toujours positive.

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