Catherine Naudin, championne de para-badminton : « Mon hygiène de vie au quotidien »

Pratiquer un sport de haut-niveau et participer à des compétitions demande une hygiène de vie irréprochable. Catherine Naudin, championne de para-badminton, dont la MNT est partenaire, le sait bien. En suivant des règles strictes, elle met toutes les chances de son côté pour être la meilleure dans son sport.

Une alimentation toujours équilibrée

« Quand on est sportif de haut-niveau, l’alimentation est primordiale » affirme Catherine Naudin, qui s’entraîne actuellement pour rejoindre l’équipe de France de para-badminton des prochains Jeux Paralympiques de Tokyo. Alors elle mange équilibré, boit beaucoup d’eau et surveille son poids. « Je fais particulièrement attention à mon hygiène de vie, souligne-t-elle. Je ne bois pas, je ne fume pas et je ne fais pas trop la fête. »

Respecter son rythme et son sommeil

Etre en bonne santé, pour une sportive de haut-niveau, c’est aussi veiller à son rythme de sommeil, surtout dans le contexte un peu perturbant des voyages que Catherine entreprend pour participer à de nombreux tournois à l’étranger. Ceux-ci font partie intégrante de son entraînement, ils lui permettent de remporter des médailles et d’améliorer son classement mondial.

Les sportifs qui, comme Catherine Naudin, voyagent beaucoup, subissent non seulement le décalage horaire et la fatigue du voyage, mais aussi le changement de climat. Celui-ci peut être violent, quand on débarque, par exemple, en Australie en plein été austral. « Lorsque j’entreprends un long voyage, il arrive que nous disposions d’une journée pour visiter le pays, mais nous y allons surtout pour jouer. » A raison de cinq à six matches par jour, tous les jours, le temps libre est alors essentiellement consacré au repos.

Une grande vigilance apportée au suivi des traitements médicaux

Qui dit sport de haut niveau dit aussi contrôle anti-dopage. « Si nous gagnons une médaille, nous sommes systématiquement testés. » Dans la mesure où beaucoup de sportifs paralympiques suivent un traitement médicamenteux, du fait de leur handicap, ils sont très suivis par les organisateurs de tournois. « Les organisateurs disposent du dossier médical de chacun des joueurs, où figure la liste des traitements que nous prenons. Le dossier est traduit en anglais et il faut que je l’ai constamment sur moi, sur une clé USB » indique Catherine Naudin.

Avant de prendre n’importe quel médicament, y compris le plus anodin, qui ne figurerait pas sur cette liste, le sportif doit demander un avis médical. A ces précautions, s’ajoutent des vaccinations ponctuelles, demandées par les pays organisateurs. Par exemple, une vaccination contre la fièvre jaune pour participer au prochain Open d’Ouganda.

Suivez les exploits de Catherine Naudin sur le Facebook et le Twitter de la MNT.

Avez-vous aimé cet article ?

oui