Toute personne peut être amenée à vivre un événement traumatisant : attentat, agression, décès, harcèlement moral… Mais quels sont les symptômes laissés par de tels événements ? Comment les soigner ? Et aussi comment soutenir les proches et les collègues qui les ont subis ?
Le traumatisme est un état d’anxiété causé par une expérience ou un événement. Ces dernières années ont été marquées par les attentats de Paris et de Nice, ou encore les ouragans Irma et Maria aux Antilles, qui ont fait de nombreuses victimes. Les émotions ressenties alors s’inscrivent dans la mémoire et créent des troubles de stress post-traumatiques (TSPT).
Ne pas se comparer
Chaque personne vit un traumatisme d’une manière différente. Qu’on soit victime d’harcèlement sur son lieu de travail ou témoin d’un grave accident de la route, tout événement traumatisant est à prendre au sérieux rapidement.
Pour un même événement, certains vont le ressentir pendant quelques semaines avant qu’il s’atténue, tandis que d’autres vont au contraire développer un état de stress post-traumatique qui peut s’exprimer à travers des cauchemars, des peurs irraisonnées, mais aussi de l’amnésie. Ce que l’on appelle des troubles chroniques.
Ne pas rester seul(e)
L’état de stress post-traumatique est une réaction normale qui nécessite du soutien et du réconfort. L’entourage immédiat (famille, amis, collègues) joue un rôle important mais d’autres aides existent et restent à l’écoute : la médecine du travail, les professionnels de santé (psychologues, psychiatres), les organismes d’assurance ou de mutuelle ou encore les associations.
Dans certains cas, des solutions d’écoute ou de prise en charge à plus grande échelle sont mises en place pour mieux vivre « l’après ».
Par exemple, l’Assurance maladie prend en charge, sans avance de frais, le suivi psychiatrique des victimes des attentats (1).
(1) - Améli.
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