Au cours des 60 dernières années, nous avons gagné en moyenne 14 ans d’espérance de vie (1). Cet allongement de la vie résulte principalement d’une baisse de la mortalité au grand âge, les personnes très âgées étant mieux soignées. Ce progrès découle aussi d’une amélioration de nos conditions de vie. Le travail des Français est moins pénible physiquement qu’il ne l’était par le passé. Leur nombre d’heures de travail a diminué (2). Les Français sont également plus attentifs à leur santé, à leur hygiène de vie et à leur alimentation.

Jusqu’où l’espérance de vie peut-elle encore progresser ? La question divise les chercheurs. Pour y répondre, explique l’Ined (Institut national des études démographiques), « il faudrait imaginer toutes les innovations médicales, sociales, politiques et culturelles susceptibles d’allonger la vie ». Impossible exercice… La seule chose certaine est que les progrès de la longévité dépendront de ceux de la médecine pour ralentir les effets du vieillissement et réparer les organes déficients. Qui vivra verra !

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