Manger sain et sans se ruiner

Il est possible de manger sain, varié et équilibré avec un petit budget. À condition d’acheter malin et de changer quelques habitudes. Une alimentation saine à bas prix, c’est d’abord une question de « stratégie de courses ». Remplissez votre caddie avec une liste précise en main… et le ventre plein ! Vous aurez moins tendance à céder aux tentations qui pèsent sur le porte-monnaie et sur l’estomac. Prenez aussi l’habitude de bien lire les étiquettes, notamment les prix au kilo, en vous méfiant des fausses promotions et des lots, qui incitent à acheter plus. Pour limiter vos dépenses, évitez d’acheter des fruits et légumes hors saison. Et pensez aux surgelés et aux conserves, moins chers et de qualité équivalente. Pensez aussi à lire les astuces de Manger bouger !

Privilégier le rapport qualité/prix

Une autre clé du « bien manger
 bon marché » consiste à privilégier les aliments à la fois économiques et de bonne valeur nutritive. Dans cette catégorie, ciblez les œufs, sources de protéines à bas prix, la viande blanche, moins chère que la viande rouge, mais aussi les abats, le maquereau et la sardine, d’un exceptionnel rapport qualité nutritionnelle / prix. Les légumes secs – lentilles, pois chiches, pois cassés – sont utiles en remplacement de la viande pour leur forte teneur en protéines et en fer.

Renouer avec les aliments de base

Plus les aliments sont transformés, plus ils sont chers et riches en graisses, en sucre et en sel. Sans compter les additifs (conservateurs, colorants, exhausteurs de goût) qui les dénaturent. Préférez les produits bruts à cuisiner aux préparations prêtes à consommer. Pour varier les plaisirs à partir de quelques aliments de base peu onéreux (comme les pâtes, le riz, les pommes de terre ou le lait), pensez à stocker quelques condiments, herbes et épices : concentré de tomates, sauce soja, pesto, thym, curry, paprika, curcuma, muscade pour le salé, cannelle, sucre vanillé, chocolat en poudre, miel pour le sucré. Ces produits se conservent très longtemps et se rentabilisent donc facilement.

Faire la chasse au gaspillage

Soyez attentifs aux dates limites de consommation. Ne confondez pas la mention « à consommer jusqu’au », qui est à respecter scrupuleusement, et la mention « à consommer de préférence avant le », qui n’empêche pas de manger l’aliment dans les jours qui suivent. Ce sera autant de gaspillage de nourriture évité. Chaque Français jette en moyenne 20 kg de produits alimentaires par an.

> Économie.gouv - La date limite de consommation et date de durabilité minimale

Article publié le 16/11/2017