Recosanté : des données environnementales pour protéger votre santé

Mieux connaître son environnement pour protéger sa santé, c’est le principe du nouveau service public Recosanté. Il permet de recevoir des alertes en cas de mauvaise qualité de l’air ou de risque d’allergie au pollen près de chez soi.

Chaque année, au moins 1,4 million d’Européens meurent prématurément en raison de la pollution de l’environnement, soit au moins 15 % de la mortalité totale en Europe, selon un rapport d’évaluation publié par l’OMS en 2019. Allergies, asthme, difficultés respiratoires, sont parfois provoqués par un environnement qui se dégrade. Dans le cadre du 4e Plan national santé environnement, le ministère des Solidarités et de la santé et le ministère de la Transition écologique ont créé Recosanté, un nouveau service numérique qui permet d’aider les Français à connaître leur environnement direct et à agir pour protéger leur santé. Il suffit de s’inscrire en ligne pour recevoir chaque jour ou chaque semaine des informations sur la qualité de l’air, la qualité de l’eau, les indices UV, etc.

Des services proposés gratuitement

Pour l’instant, quatre services sont accessibles gratuitement sur le site Recosanté. Un tableau de bord permet d’accéder instantanément aux données sur la qualité de l’environnement dans sa ville. Si vous vous inscrivez, vous recevrez chaque jeudi un email contenant des informations sur la santé environnementale (pollution de l’air, qualité de l’eau de boisson, rayons UV, pollens, radon, pesticides, etc.) et des recommandations sur les bons gestes à mettre en place pour vous protéger. Vous pouvez également recevoir des indicateurs environnementaux au quotidien ou en cas d’alerte par mail ou par notification (qualité de l’air, risque d’allergie aux pollens, indice UV, vigilance météorologique).

Des données fiables et vérifiées

Les données diffusées par Recosanté sont récupérées auprès de sources officielles, comme Météo France, les associations de surveillance de la qualité de l’air, le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) ou l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Les recommandations sont validées par Le Haut Conseil de la santé publique et Santé publique France.

Crédits photos : GettyImages_damircudic

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