Hameçonnage, piratage, usurpation d’identité et autres vol de données à caractère personnel ou de santé... Pour vous prémunir au mieux de ces risques en constante recrudescence, pensez à adopter certains réflexes. Tout d’abord, veillez à ne jamais utiliser le même mot de passe pour vos messageries, réseaux sociaux, espaces adhérent, surtout ceux donnant accès à vos données de santé. Vous limitez ainsi l’accès frauduleux vers l’ensemble de vos différents comptes si l’un d’eux se retrouve compromis. Vous pouvez par ailleurs vérifier la robustesse de vos mots de passe sur des sites dédiés comme www.cybermalveillance.gouv.fr.

Les risques pour vos données personnelles 

Et si vous craignez d'oublier vos mots de passe, enregistrez-les sur un gestionnaire gratuit et sécurisé, tel que keepass.fr, qui vous permet de les conserver et de n’avoir à vous souvenir que du mot de passe de votre coffre-fort numérique. Un autre conseil : ne jamais cliquer sur des liens internet douteux qui se revendiquent de la MNT. Pour vérifier leur authenticité, positionnez la souris sur le lien pour plus de visibilité sur son origine et sur le https, puis contactez le service adhérent MNT au 09 72 72 02 02 (prix d’un appel local) en cas de suspicion ! 
De manière générale, évitez de consulter vos espaces personnels à partir de réseaux Wifi publics ou inconnus, équipez-vous d’un antivirus et optez pour les mises à jour régulières qui permettent de corriger les vulnérabilités de votre ordinateur. De même, ne confiez jamais vos identifiants de connexion à votre espace adhérent MNT à des tiers dont vous ne maîtrisez pas pleinement les actions et qui risquent d’agir sans votre consentement tout en engageant votre responsabilité.

Les solutions pour se protéger des cyberattaques

Deux mains d'homme sur un clavier d'ordinateur

Comment protéger vos données personnelles ?

Les risques de cybermalveillance appellent à la vigilance de tous. Comment bien protéger votre espace personnel adhérent MNT ?

Cybersécurité : comment protéger vos données personnelles ?

Le vieillissement de la population, le développement des maladies chroniques, les innovations médicales et technologiques rendent la prise en charge de la santé de plus en plus coûteuse pour la collectivité. Les mutuelles, qui prennent largement leur part de cet effort en investissant pour notre santé, contribuent aujourd’hui avec le 100 % Santé à fournir à tous des soins de qualité sans reste à charge.

(1) Sondage Odoxa pour Europe 1, 20 novembre 2021.

Depuis le 1er janvier 2021, une sélection de lunettes de vue, d’aides auditives et de prothèses dentaires sont remboursées à 100 %. Grâce à la réforme du 100 % Santé, mise en place progressivement depuis 2019, le reste à charge des dépenses de santé diminue pour tous les Français qui se rendent chez le chirurgien-dentiste, l’opticien ou chez leur audio prothésiste. Chacun a en effet désormais accès à un panier de soins qui comprend un large choix d’équipements en audiologie, optique et dentaire. Ils sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale et par les complémentaires santé. 

En 2020, près d’un tiers des prothèses dentaires n’ont rien coûté aux patients et l’objectif est d’en augmenter la proportion d’ici 2022. Chez l’opticien, 17 modèles de lunettes entièrement pris en charge sont proposés dans deux couleurs, ainsi qu’une large sélection de verres pour toutes les corrections. Enfin, les aides auditives vont permettre d’appareiller progressivement jusqu’à trois millions de personnes malentendantes en France.

Avec le 100 % Santé : des soins de qualité accessibles à tous

Connaissez-vous toutes les aides et allocations dont vous pouvez bénéficier pour alléger votre porte-monnaie au quotidien ? Panorama non exhaustif des aides sociales auxquelles vous pouvez peut-être prétendre.

Chèques énergie et inflation - Pour faire face à la forte hausse des prix de l’énergie qui impacte le pouvoir d’achat de beaucoup de ménages, un chèque complémentaire de 100 euros a été envoyé en décembre à tous les bénéficiaires du chèque énergie (2). Et une indemnité inflation de 100 euros a également été versée à 38 millions de personnes qui gagnent moins de 2 000 euros nets par mois, sans aucune démarche à faire.

Allocations familiales - Dès le premier enfant, vous pouvez percevoir des aides financières. Si vous avez deux enfants ou plus, vous bénéficiez automatiquement des allocations familiales. En fonction de vos revenus, la Caisse d’allocations familiales vous aide pour faire face aux dépenses liées à la naissance ou pour faire garder votre enfant.

Aides au logement - L’aide personnalisée au logement (APL) est destinée à toute personne dont le logement neuf ou ancien a fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État. Si votre logement n’entre pas dans ce cas de figure, vous pouvez bénéficier de l’allocation de logement à caractère familial (ALF) si vous êtes marié depuis moins de cinq ans ou avez des enfants à charge. Enfin, l’allocation de logement à caractère social (ALS) s’adresse aux locataires qui ne peuvent bénéficier ni de l’APL, ni de l’ALF. Ces aides sont attribuées sous conditions de ressources.

(2) Numéro vert 0 805 204 805 (service et appel gratuits).

Mobili-jeune - L’aide Mobili-Jeune® est une aide versée par Action Logement, sous conditions de ressources. Elle prend en charge pendant un an une partie du loyer mensuel des jeunes de moins de 30 ans pendant la durée de leur formation en alternance. Ils doivent être sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation au sein d’une entreprise du secteur privé non agricole.

Allocation aux adultes handicapés (AAH) - L’allocation aux adultes handicapés est attribuée par la Maison départementale des personnes handicapées. Elle permet aux personnes en situation de handicap de disposer de ressources pour vivre si elles ne peuvent pas travailler en raison de leur handicap. Depuis 2019, il n’est plus nécessaire de redéposer un dossier chaque année en cas de handicap irréversible. Le montant de l’AAH varie en fonction du taux d’incapacité. Elle a été augmentée de 100 euros par mois.

Prime d'activité - La prime d’activité remplace le revenu de solidarité active (RSA) et la prime pour l’emploi. Les salariés et fonctionnaires de 18 ans ou plus peuvent en bénéficier à condition d’avoir une activité professionnelle et de percevoir des revenus modestes. La demande de prime d’activité se fait en ligne sur le site internet de la Caisse d’allocations familiales.

L'habitat intergénérationnel pour les agents territoriaux - Quand on est jeune fonctionnaire ou stagiaire de moins de 30 ans, cohabiter avec un senior permet de payer moins cher son loyer tout en luttant contre l’isolement des personnes âgées. La Mutualité fonction publique (MFP), dont la MNT est membre, et Cohabilis, organisme de promotion de solution d’habitat partagé, proposent cette solution idéale pour maîtriser son budget et partager des moments conviviaux en échange de menus services. Rendez-vous sur contact@cohabilis.org, pour que votre dossier soit étudié.

Allocation de rentrée scolaire - L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée à partir de la mi-août aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans. Sous conditions de ressources, elle permet d’aider les familles à financer les dépenses de la rentrée scolaire (achats de fournitures, équipement sportif, activités extra-scolaires…). Son montant varie de 370 à 404 euros en fonction de l’âge de l’enfant.

Bourses scolaires - Vous pouvez demander une bourse de collège ou une bourse de lycée pour payer les frais de scolarité de vos enfants. Elles sont attribuées sous conditions de ressources. La demande est désormais réalisable en ligne sur le portail Scolarité Services de l’Éducation nationale, avec votre code et identifiant EduConnect. Plus besoin d’envoyer son avis d’imposition, la plateforme récupère automatiquement les informations auprès du centre des impôts.

Pass Culture - Le pass Culture permet aux jeunes de s’acheter des livres, disques, places de cinéma ou de concert. À partir de janvier 2022, les élèves de 15 ans bénéficieront d’un crédit individuel de 20 euros, tandis que ceux de 16 et 17 ans disposeront de 30 euros par an pour leurs achats et loisirs culturels. À 18 ans, les jeunes reçoivent une allocation de 300 euros à dépenser près de chez eux dès leur inscription sur le portail pass Culture.

Le contrat d'engagement jeune - Le Contrat d’Engagement Jeune s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois. À partir du 1er mars 2022, ces jeunes se verront proposer par les Missions locales ou Pôle emploi, un programme intensif d’accompagnement vers l’emploi de 15 heures à 20 heures par semaine. Ils percevront une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois.

Si vous avez plus de 65 ans et que vos revenus ne dépassent pas 906 euros par mois (1 407 euros pour un couple), vous pouvez bénéficier de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ainsi que d’une aide ménagère à domicile, proposée par le conseil départemental. Si vous réalisez des travaux d’adaptation de votre logement, des aides financières spécifiques sont aussi accordées par les caisses de retraite, par certaines collectivités territoriales ou par l’Agence nationale de l’habitat (Anah).

Si vous avez plus de 60 ans, votre commune propose certainement des tarifs réduits sur les transports en commun. En Île-de-France, les plus de 62 ans bénéficient sans conditions de ressources d’un Pass Navigo Senior. Les cinémas, théâtres et musées proposent eux aussi des tarifs préférentiels.

Des aides pour les retraités et des tarifs spéciaux

La Complémentaire santé solidaire (CSS) est une aide pour payer les dépenses de santé de l’ensemble de la famille. Elle est gratuite ou payante suivant votre niveau de ressources. Elle remplace la CMU-C ou l’ACS. Vos frais médicaux sont entièrement payés par l’Assurance maladie et par la mutuelle que vous avez choisie pour gérer la Complémentaire santé solidaire.

Des aides pour votre complémentaire santé

Découvrez en quelques clics les aides auxquelles vous avez droit.

Un service juridique gratuit est parfois inclus dans votre contrat bancaire. Renseignez-vous auprès de votre organisme bancaire si vous souhaitez faire valoir vos droits.

Adhérent Santé vous bénéficiez de nombreux services d’assistance en cas d’immobilisation ou d’hospitalisation dès l’ambulatoire (pour les formules Hospitalisation, Confort, Optimale, Intégrale). Découvrez le service de téléconsultations 24h/24 et 7j/7 de la plateforme MAIIA (prise en charge à 100 % par la MNT). Enfin, réalisez des économies avec des tarifs avantageux sur de nombreux soins et équipements de qualité grâce au large réseau des professionnels de santé partenaires (Kalixia).

Vous êtes adhérent maintien de salaire, bénéficiez des garanties du +Territorial mais aussi d’aide et de soutien individuel en prévention de l’épuisement professionnel (pour les offres Garantie de Salaire Liberté et Sérénité) ainsi que de soutien psychologique.

Pensez aux services inclus dans vos contrats MNT

En tant qu’adhérents (non-retraités en santé ou prévoyance), bénéficiez aussi du +Territorial, à travers des services adaptés à votre statut d’agent (recours professionnel et pénal, informations statutaires et juridiques) et 1 000 euros de capital en cas d’accident de travail ou de maladie professionnelle (cf. conditions auprès de votre conseiller MNT). Et profitez aussi de réductions sur vos vacances avec nos partenaires Belambra, Miléade et VVF Villages.

Enfin, savez-vous que la MNT réinvestit 100 % de ses excédents éventuels au profit de ses adhérents et verse, en intervention sociale, jusqu’à 2 000 euros d’aides exceptionnelles pour faire face à des frais de santé, des situations de handicap / dépendance ou des catastrophes naturelles ? Pour en savoir plus, rendez-vous sur mnt.fr ou contactez votre conseiller MNT en prenant rendez-vous en ligne.

Voici, en images, les astuces que vous propose la MNT pour vous aider à gérer votre budget santé.

TOP 10 des astuces pour gérer son budget santé

Femme qui enlace ces deux petits garçons

Pouvoir d'achat : des solutions pour faire face

Pour 57 % des Français, le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure. Avec l’augmentation des prix de l’énergie, de l’alimentation, des matières premières… comment faire pour maintenir son pouvoir d’achat au quotidien ? Aides pour la famille ou pour l’éducation des enfants, mais aussi pour sa santé, des solutions existent.

Avant de vous en remettre à l’e-commerce pour vos achats en ligne, sécurisez votre ordinateur :
1. Mettez à jour votre système d’exploitation régulièrement, ainsi que votre navigateur internet.
2. Installez un anti-virus, un firewall et un antispyware. Sous ces termes barbares se cachent des logiciels capables de combattre efficacement les piratages. Pensez à les mettre à jour régulièrement.
3. Utilisez une clé d’authentification pour protéger votre accès Wifi – le code donné par votre opérateur.
4. Évitez de faire vos achats en ligne dans un cybercafé. Vous ne savez pas s’ils ont pris les mêmes précautions !

Vous avez trouvé votre perle rare ? Elle est dans votre panier. Le récapitulatif de votre commande, avec le détail de vos achats, s’affiche :
1. Vérifiez bien le nombre d’articles, le prix, les délais de livraison ainsi que ses modalités et les frais supplémentaires. 
2. Attention également : parfois une assurance, une garantie ou même des accessoires peuvent être ajoutés par défaut à votre commande. A vous alors de décocher les cases que vous ne voulez pas ! 
3. Si le site, sur lequel vous souhaitez acheter, se trouve hors de l’Union européenne, sachez qu’il vous sera plus difficile de déposer un recours en cas de litige.  Quant aux droits de douane, ils ne sont pas toujours indiqués, renseignez-vous !
4. Enfin, préférez faire vos achats sur des sites connus, c’est plus sûr. Si vous avez un doute, vous pouvez consulter des sites comme Fia-net. Ils évaluent la fiabilité des e-commerçants.

Vous avez validé votre commande. Vous êtes dirigé vers une page de paiement. Vous devez y remplir les données de carte bancaire suivantes : le type de carte (Visa, Electron, Mastercard…),  votre identité (le nom indiqué sur votre carte), son numéro à seize chiffres, sa date d’expiration, le cryptogramme visuel (numéro à trois chiffres au dos de votre carte). Donnez ces informations n’est jamais anodin. Prenez toutes les précautions nécessaires :

1. Sachez que sur certains sites, la page de paiement est sur le site d’une banque. Le commerçant n’a alors pas accès à ces informations. Si ce n’est pas le cas, prenez soin de vérifier que cette page, sur laquelle les coordonnées du commerçant sont indiquées, est sécurisée. C’est le cas si :

les symboles clés et cadenas sont présents en bas de la fenêtre,

l’adresse du commerçant commence par https://

le certificat de sécurité est à jour, sinon une fenêtre doit s’ouvrir.

2. Pour plus de garanties, assurez-vous qu’il n’y ait pas d’autres pages ouvertes sur votre navigateur. Vous éviterez les piratages.

3. Lorsque vous êtes sur la page de paiement, évitez de cliquer sur le bouton « précédent ». Vous risquez de commander deux fois le même article.

4. Lorsque l’opération de paiement en ligne est achevée, vous recevez une confirmation de commande. Elle peut vous apparaître directement sur le site ou vous êtes adressée par mail. Nous vous conseillons de l’imprimer et de la conserver.

5. Sur internet, il n’y a pas que la carte bancaire qui compte ! Pour vous éviter de saisir ces données, vous pouvez choisir de payer vos achats :

par un numéro spécifique à usage unique délivré par la banque.

Pour les paiements réguliers, comme les abonnements, optez plutôt pour le prélèvement que pour la carte bancaire.

6. Attention à ne jamais donner vos données de carte bancaire par mail et ne cliquez pas sur les liens qui vous le demandent ! Et ce, quelle que soit leur prétendue provenance, même s’ils semblent être ceux de votre banque.

7. Enfin et surtout, ne communiquez jamais votre code secret à quatre chiffres !

1. Si le produit acheté ne vous convient pas, sachez que vous avez un délai de rétractation de 14 jours après la réception pour changer d’avis. Vous devrez alors le renvoyer dans son emballage d’origine au commerçant. Il devra vous rembourser dans les 14 jours suivants. Cependant, sachez que ce délai ne s’applique pas :

si le produit a été acheté à un particulier,

si c’est un CD, un DVD ou un logiciel dont vous avez ouvert l’emballage,

si les produits sont périssables, comme les produits alimentaires.

2. En cas de retard de livraison : si votre commande a plus de sept jours de retard après la date prévue, vous pouvez l’annuler par lettre recommandée avec accusé de réception. Le commerçant est alors tenu de vous la rembourser dans son intégralité.

Malgré toutes vos précautions, vous êtes victime d’une fraude ? Ne tardez pas !

1. Contestez les opérations que vous n’avez pas autorisées auprès de votre agence bancaire. Vous avez 70 jours après le débit pour le faire si le paiement est hors de l’espace économique européen (EEE) et 13 mois dans le cas contraire (les états de l’Union européenne, ainsi que l’Islande, le Lichtenstein et la Norvège). 

2. Vous serez remboursé par votre banque. Elle est tenue de le faire immédiatement.

La MNT est sociétaire de la Banque Française Mutualiste (BFM). Nous vous proposons les meilleures prestations bancaires. Avec Paylib en ligne, vous pouvez régler vos achats sur internet sans être obligé de saisir vos données de carte bleue. Cette « e-carte bleue » vous donne, à chaque achat, un numéro spécifique et unique. 

Vous souhaitez en savoir plus sur l'offre de la BFM ? Rendez-vous sur l'espace adhérent de la MNT ou sur le site mnt.fr.

e-carte bleue, faites vos achat en ligne sans vos données de carte bleue

Une femme achète en ligne avec son ordinateur.

Comment faire ses achats en ligne en toute sécurité ?

De plus en plus sûr, l’achat en ligne se généralise. Mais, pour éviter toute arnaque, attention à bien respecter ces quelques règles simples.

Premier réflexe après une rupture : prendre rendez-vous avec votre conseiller bancaire. Il pourra vous aider à effectuer toutes les démarches nécessaires sans rien oublier. Et mieux vaut le prévenir que vos fins de mois peuvent devenir plus difficiles avec certaines dépenses imprévues.

Aucune forme de séparation ne clôt automatiquement un compte joint. Si les ex-conjoints se font confiance, il peut être pratique d’en conserver un pour faire face aux frais communs, notamment pour les enfants. Si la confiance est rompue, mieux vaut adresser à votre banque une lettre recommandée avec AR pour « dénoncer » le compte joint, c’est-à-dire vous en désolidariser. Ceci rend ensuite obligatoire l’accord des deux co-titulaires pour toute opération (de retrait, par exemple).

Si vous disposez déjà d’un compte individuel, pensez à annuler par écrit la procuration donnée à votre ex-conjoint.

Dans le cas contraire, il est prudent d’ouvrir un compte individuel à votre nom. Sachez que l’intitulé d’un compte bancaire (pour reprendre son nom de jeune fille) peut être modifié sur simple demande, sans attendre un éventuel jugement de divorce.

Comptes individuels : une sage précaution

Si un crédit a été souscrit pendant la vie commune, que celui-ci ait été signé au nom d’un ou deux conjoint(s), les deux « ex » restent solidairement engagés jusqu’au remboursement total. Et cela quel que soit leur statut : mariés, pacsés ou concubins. Tout crédit pris en commun ou individuellement pour des biens communs doit être soldé ou redistribué entre les conjoints par « désolidarisation ». Par cette procédure, il est possible de demander à la banque de reporter la totalité du prêt sur celui qui garde le bien financé par emprunt. Mais la banque n’est pas obligée d’accepter. L’autre solution est le rachat de crédit, qui permet d’attribuer le crédit et la propriété du bien correspondant à l’un des deux « ex ».

En cas de séparation ou de divorce, l’affiliation du conjoint ayant le statut d’ayant droit dans le contrat de mutuelle santé souscrit par son conjoint « souscripteur » prend automatiquement fin. La qualité d’ayant droit en tant qu’ancien conjoint peut toutefois être maintenue pendant un an auprès de l’Assurance Maladie  à compter de la rupture de vie commune ou du jugement de divorce. Au-delà, il faut que chaque ex-conjoint souscrive une couverture santé autonome. Mieux vaut prévoir un double rattachement des enfants sur chaque Carte Vitale des parents : quel que soit le parent qui engage des frais médicaux, il peut ainsi être remboursé.

Et vous, où en êtes-vous avec les services de votre banque ?

Le divorce a un coût non négligeable : frais de notaire, honoraires d’avocat, droits de partage et de mutation à payer à l’Etat pour la liquidation du régime matrimonial et la séparation des biens communs… Même entre conjoints non mariés, une rupture a un coût incompressible. La vie de couple permet de mettre en commun des équipements et des dépenses. Autant d’économies d’échelle perdues en cas de séparation. 

Partenaire de la MNT, la Banque Française Mutualiste (BFM), banque des agents du secteur public, peut vous informer dans vos démarches en cas de séparation ou de divorce. En particulier pour gérer au mieux vos comptes bancaires et vos crédits. 
Vous souhaitez en savoir plus sur l'offre de la BFM ? Rendez-vous sur l'espace adhérent de la MNT ou sur le site mnt.fr.

Finances, budget : les conséquences d’un divorce

Les démarches administratives pour préserver son budget et sa couverture sociale après un divorce ou une séparation.

C’est une situation dans laquelle une personne de bonne foi ne parvient plus à payer ses dettes non professionnelles, qu’elles soient exigibles immédiatement ou à échoir.  Ces dettes peuvent concerner des charges courantes (eau, loyer, Internet, pension à un ex-conjoint…), des découverts bancaires ou des mensualités de crédits.

Dans deux cas sur trois, les personnes en situation de surendettement vivent seules sans conjoint (ou en sont séparées). Pour 26 % d’entre elles, elles sont au chômage. 64 % des ménages surendettés disposent de ressources inférieures ou égales au SMIC net mensuel en 2020. Il y a peu de temps, on présumait volontiers que les foyers surendettés étaient trop dépensiers. On sait aujourd’hui que pour la très grande majorité d’entre eux, ils sont en situation de précarité économique et victimes d’accidents de la vie : une séparation, un décès, une perte d’emploi, une longue maladie… La part des crédits à la consommation dans la dette des foyers surendettés a d’ailleurs beaucoup baissé en quelques années : 53,8 % en 2012, 37,4 % en 2017.

Consommer de manière raisonnable, en proportion de ses revenus, en résistant aux offres publicitaires alléchantes.

Ne souscrire un crédit que pour des dépenses occasionnelles (l’achat d’une voiture, par exemple) et jamais pour des dépenses courantes.

Éviter de cumuler les crédits : le montant total des remboursements ne doit pas excéder 30 % des revenus.

Ne pas souscrire un crédit pour en rembourser un autre. Être très prudent avec les offres de rachat de crédits.

Etre de bonne foi, en déclarant tous ses emprunts en cours au moment d’en souscrire un autre.

Établir son budget mensuel de manière précise, éventuellement avec l’aide d’un conseiller en économie sociale et familiale, dans un centre communal d’action sociale (CCAS), une caisse d’allocations familiales (CAF) ou auprès d’un conseiller de l’association Crésus.

N’attendez pas qu’elles s’aggravent pour réagir. Commencez par tenter de négocier avec votre créancier pour réorganiser vos prêts ou étaler vos remboursements. Sachez que la loi permet aux juges d’autoriser un report ou un échelonnement des mensualités d’un crédit. Si vos difficultés financières sont trop importantes ou durables, vous pouvez saisir la commission de surendettement, par l’intermédiaire de la Banque de France de votre département. La procédure est gratuite. Le dossier de surendettement à remplir peut-être téléchargé en ligne. Une aide peut vous être fournie pour le remplir, auprès d’un CCAS (centre communal d'action sociale)  ou du service social du conseil départemental.

Que faire en cas de difficultés financières ?

Si votre dossier est jugé recevable, vous serez inscrit au Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Il vous sera dès lors impossible d’emprunter de nouveau. Mais la recevabilité de votre demande a aussi pour effet de suspendre les saisies, le temps que la commission cherche la solution la plus adaptée à votre situation. 

Vous pourrez être orienté, suivant les cas : 

vers un plan conventionnel de redressement d’une durée maximale de 7 ans avec report ou rééchelonnement de vos créances ;

vers une procédure de rétablissement personnel, qui passe par la saisie et la vente de vos certains de vos biens, mais aussi par l’annulation d’une partie de vos dettes.

Source  : Banque de France, « Enquête typologique 2017 sur le surendettement des ménages ».
Crédits photos : iStock

Et vous, où en êtes-vous avec la gestion de votre budget ?

Partenaire de la MNT, la BFM offre une gamme de conseils et de services pour prévenir le surendettement : politique d’acceptation responsable pour l’octroi de prêts, analyse de toutes les demandes de crédits de restructuration, accompagnement personnalisé en cas de difficulté financière avec l’association Crésus… Partout sur le territoire, les Rencontres MNT&VOUS accueillent régulièrement le stand BFM sur le thème « Comment gérer son budget ».

Comment éviter le surendettement. Les démarches à effectuer en cas de surendettement. 143 000 dossiers de surendettement ont été déposés à la Banque de France en 2019. soit 12 % de moins qu'en 2018 et 38 % de moins qu’en 2014. Les situations de surendettement sont moins nombreuses qu’hier, mais elles concernent des personnes de plus en plus défavorisées.

Prévenir le surendettement !

Agent territorial

Grand public

Adhérent

Employeur

Militant

Panel Terriscope

Professionnel de santé

Votre inscription à la newsletter a bien été prise en compte. Vous recevrez notre prochaine newsletter à
l’adresse indiquée :

J’accepte de communiquer mes données. Elles seront conservées conformément à la durée nécessaire à l’exécution du contrat et la gestion des contentieux, le cas échéant. Elles seront archivées conformément aux dispositions du code des assurances, code de la sécurité sociale et code civil.

CONSEILS POUR AMÉLIORER MON QUOTIDIEN

Rubrique sélectionnée :

Rubriques

Agent territorial

Ma protection

Ma mutuelle et moi

Mon quotidien

Grand public

A la Une

CONSEILS

Cybersécurité : comment protéger vos données personnelles ?

Pouvoir d'achat : des solutions pour faire face

Comment faire ses achats en ligne en toute sécurité ?

Finances, budget : les conséquences d’un divorce

Prévenir le surendettement !